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Des nouvelles de gentils authentiques

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21 octobre 2014

Les sanglots longs...

Il fallait que je vois Val encore une fois.

La dernière ? Je ne sais pas, je n'espère pas !

Il fallait que je lui dise ce que je rumine depuis ces derniers jours.

Ma relation avec Kate commence à se construire, mais il me reste encore ce poids. Cette pensée récurente qui m'empêcherait d'être pleinement moi même avec ma nouvelle compagne... Malgré la place cérébrale que prend mon rythme de travail, j'ai encore cette obsession qui s'ajoute au décompte de mes heures de sommeil : Val !

Il fallait vraiment que je croise encore ses yeux profonds...

Je lui parle simplement. Je voudrais qu'elle comprenne que nos âmes se sont entrechoquée si fort que j'en ai encore des sequelles, malgré un bon programme de rééducation que je me suis imposé pour ne plus penser à elle. Que cet acharnement sur "notre" devenir n'était pas sans raisons. "Ho non Val ! Ce truc fort en dedans, ça valait le coup de le tenter...malgré toute cette adversité.... pia pia pia ...pia pia pia..."

Elle est trop dans ses problèmes Val ! Bien au delà de mes petits soucis de coeur...je le sens...

"Ok ! là j'ai compris !" je me dis.

J'ai usé mon temps de parole pour cette entrevue, je ne dis plus rien. Elle quitte ma voiture sans un mot.

"Esperons que cela me soit thérapeutique cette fois !" je rumine...

Il faut désormais passer en mode "Kate". Il faut oublier Val ! oublier VAL ! OUBLIER val !

Cela fait maintenant quelques semaines que nous partageons des espaces-temps de tendresses avec Kate. Sauf qu'il nous manque un peu de temps et d'espace pour épanouir notre tendresse croissante...

Très jolie, une belle femme, fine. élégante... La simplicité de Kate est l'excipient son charme. Elle est calme, douce, caline, lucide.. une vie simple, un boulot simple dans une ville agréable... Dans son petit 3 pièces, Kate evolue avec nonchalance. Elle roule ses clopes menthol à la "machine", s'entoure de boudha"s" et de petites ambiances zen un peu partout... Elle a encore sa petite (16 ans) à finir de gèrer dans sa vie. C'est tout un univers à son rythme Kate !

Kate a donné sa vie pour ses deux filles, Durant ces 27 ans auprès de ce véritable goujat, elle s'est éffacée. Elle a laissé faire "l'homme" de la famille construire sa vie. Pour au bilan, s'appercevoir après presque 30 ans, qu'elle a vécu au travers d'un mari qui lui a menti et qui lui ment encore.. Un gonz qui n'a pas encore accepté le départ de sa femme après 3 ans, et qui la considère encore comme sa chose, depuis toutes ces années. La tension est perceptible...

Autant dire que notre nouvelle célib découvre sa nouvelle vie. Mais elle reste très prudente.  Elle aime s'étonner ! Sans être une Candide, elle s'étonne d'être elle même, je crois...

Elle s'étonne de pouvoir aborder certains sujets comme l'adutère, la drogue, le sexe...etc.. sans tabou et en toute franchise quand on est tous les deux et que l'on discute...

Elle souffre, elle aussi de pistanthrophobie, mais j'ai l'impression que ma sincèrité provoque chez elle un petit changement dans sa perception de l'homme en général. Elle m'interroge ; "Est ce que l'ennui ne risque pas de te gagner en restant auprès de moi ?...

je lui répond -Combien de temps pense tu pouvoir me tolèrer ? " Nous sourions, je l'embrasse... Je la sens pure cette femme, une vraie elle aussi..

J'ai l'impression d'avoir signé un contrat moral à durée déterminé avec engagement d'en assurer les termes de bases, dans le doute et sans garantie d'en percevoir, dans le temps,  un variable ou un éventuel renouvellement... Comprend qui veut !

Kate à l'impression de tout redécouvrir depuis son divorce et particulièrement dans sa nouvelle relation avec moi. Après toutes ces années passées auprès du même homme infidèle, fourbe, égoiste, kate s'émmancipe désormais. Prudente mais forace...Il n'est jamais trop tard !

Nous gèrons merveilleusement nos silences....Elle dit : "Je ne dit pas grand chose, je sais. Je suis en train de me découvrir, de découvrir plein de choses en ce moment, d'abattre des apprioris... je me surprend à aimer faire l'amour... à avoir des envies de ça, dès lors que l'on s'embrasse langoureusement...

-Ho que oui ma belle ! D'autant que je commence vraiment à cerner et apprécier notre complicité, nos étreintes... ! C'est que du plus tout ça !"

Si je m'attendais à une telle évolution de nos affinités en ces quelques semaines...

Mais rien ne peut plus m'enflamer désormais. Il faut continuer à faire Exit de Val !

Encore faut il que je ne pense plus du tout à cette femme... Quelque chose me dit qu'il faut rester en contact avec elle quoi qu'il en soit... prenons le temps !

En attendant, j'ai trouvé une femme, Kate, qui semble m'aimer pour ce que je suis et qui n'a pas d'autres exigences que de ne vivre que pour le meilleur...

 

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16 septembre 2014

à la parole donnée...

Il fallait s'en douter. Notre petit accord avec Roger a du mal à s'établir.

Nous avions convenu un fixe partagé entre lui et Soap et le remboursement de mes frais...Soap n'a pas joué le jeu le mois dernier, et j'ai avancé les frais sans compter...Aujourd'hui, c'est Roger qui peine à honnorer ses engagements... Nous sommes le 16 du mois et je courre à la faillite si Roger ne me paye pas maintenant. Ses promesses d'investir dans ma force de vente, de jouer le jeu durant 6 mois, de m'avancer mes déplacements hors secteur...ça traine trop ! en attendant je suis dans la merde une fois de plus ! Comment veux tu garder ta motivation ? Je suis blasé !

La semaine prochaine, je dois me déplacer et le rencontrer dans le sud est. Toute une semaine, je serais mandaté pour revoir les clients existants et reprendre la main. Il va encore falloir lui recadrer les choses en matière de contrat, et être force de propoposition, si je veux voir les choses évoluer favorablement.

En attendant, je n'ai pas envie... Envie de rien ! Je suis las de tous ces efforts, de tout cet investissement qui ne m'apportent que la satisfaction du travail bien fait. Je suis en survie depuis un an, inccapable de me projeter faute de ne pas bien gagner ma vie. J'y crois mais rien ne vient...

Un moment de doute où il va falloir encore s'accrocher... 

 

Après une bonne demi jounée de covoiturage, Roger me rejoint à l'entrée de l'autoroute.

"Je t'ai loué cette voiture, le coffre est plein de produits. Pour les frais, tu prends ma carte bleue, et tu bombardes !"

La mission est simple : revoir les anciens clients et en trouver de nouveaux.

Me voici à l'aise pour attaquer cette semaine à l'organisation improviste. Il fait beau. Nous sommes sur la cote d'Azur. J'ai la pêche. Je fonce...

D'hotels en hotels, de ville en ville, de clients en clients, le bilan est très positif. Cette semaine passée ici aura encore démontré à Roger le potentiel de notre collaboration. C'est ma dernière nuit ici, il est 3h et je ne dors toujours pas. Je suis éreinté , le cerveau en ébulition... Je suis grisé par ce petit succès, et me prend des envies de penser grand.

Au petit matin de mon départ nous prenons la route pour rejoindre le point de Rv de mon covoiturage de retour. Je commence par faire mon bilan à Roger. Tout est détaillé. Roger sourit, il semble peu surpris pas mon monologue. J'aborde maintenant notre accord, la commission qu'il voudrait m'accorder auquel s'ajoute mes frais. Il rechigne. On sent bien que cet homme éprouve une grosse difficulté pour se contraindre à devoir honnorer la parole donnée et payer ce qu'il doit.

"tu sais Bruno, si je suis avec toi c'est que l'on a fait une belle rencontre autour de ce produit. Si tu penses que l'on peut construire davantage ensemble, sache qu'il y a plein de choses que l'on s'apporter. Je suis "commercial" parce que c'est alimentaire, mais j'ai plein d'autres cordes à mon arc et notamment celui de manager les forces de ventes, de former des équipes, d'établir un plan marketing... Je pense que c'est maintenant qu'il faut le développer force 12, ton produit ! Et je pense que l'on peut faire un truc bien et rapidement !"....

Roger est subjugué par mes propos. "Je sais que tu as raison ! Vas y renseigne toi de ton coté. Sinon, on fera ce que l'on a dit. On va reprendre de bons commerciaux que tu vas former et encadrer. Tu te renseignes aussi comment m'établir ton contrat de travail exonéré que l'on étudiera. 

Nous nous quittons à l'échangeur après cet entretien si constructif... Je suis gonfflé à bloc ! 

Roger me rappelle sur le trajet : "je te donne le royaume uni et l'italie si tu trouves un distributeur, et commence à génèrer des contacts au brésil ! ça va cartonner !..."

Bruno me fait penser à un enfant qui gagne au monopoly. Il jubile jusqu'à rêver d'impossible...C'est surement lui qui a raison. Et moi ? Je plonge dedans, faciné par l'histoire qui nous arrive depuis notre rencontre.

Une semaine est passée et je me jette corps et âme dans ma mission. 

Je suis maintenant dans le centre de la France. Le FIEF du siège social de Roger et de notre bataille.

Il n'y a pas de clients ou peu. La mission est induite d'évidence. Puisque le labo n'a que peu prospecté dans sa ville, l'argument de représenter une entreprise locale m'est providenciel.

Le bilan sera une fois de plus positif en 4 jours. En parallèle de cette course de terrain, j'avais prospecté chez les anglais et en france pour louer un réseau commercial, comme convenu avec mon partenanire. 

Je décris à Roger mes investigations.

Roger exulte de joie !  "Tu vas voir, Mich ! le brésil, il est pour toi.... Pour tes frais ! t'occupe ! tu avances et je te fais un mandat direct."

Il est vrai que Roger a tenu ses engagements ce mois ci. Je suis grave dans le rouge à cause de Soap, mais cela va me permettre de bosser sans angoisses financières ce mois ci. Enfin, normalement !

J'aspire maintenant à me projeter dans les paroles de Roger. Je suis un roc ! Toute cette peine au travail, cette abnégation, cette disette depuis un an. Il faut que je tienne encore 6 mois comme ça, je me fais la grande bretagne et ensuite, ce sera le Brésil... Je rêve d'odeurs, de foules broyantes, de musiques enflammées, d'alegria brasileira...Brasil chego !

 

10 septembre 2014

Une ère de changement

Ce soir je suis passé chez H pour prendre un peu à fumer. J'ai besoin de sentir les anges me parler. Ce n'est plus si souvent ! C'est bon quand on fait ainsi ! Paradoxe d'une substance qui te fait penser à 360 ° tout en tournant à deux à l'heure. Il faut savoir s'en servir, à l'occasion, comme d'une petite cure dans des moments profonds... comme maintenant...

J'ai revu Val ! c'est le point majeur de cette journée. Je n'avais que ça à l'esprit aujourd'hui, l'occasion d'aller lui parler... envie de la voir...Comme si je jouais contre mon ressent engagement moral avec une autre.... Je devais le faire !

J'avais attendu l'heure pour passer à pied, au hasard... en espérant la croiser... et puis tant pis si je ne la vois pas, j'aurais essayé...

Elle était justement assise sur une marche dans l'allée, en pause clop, une épreuve poétique à la main, les pensées griffonantes...

Son visage, son sourire, ses yeux petitllants "Ho ! Mister Mich ! " (à ce moment là, je viens précisement de décider de mon nom de scène définitif, merci Val, merci Lawrence...)

Je m'approche, m'accroupi, elle rayonne... Je sens son coeur battre les tambours du bronx... J'ai l'impression d'avoir courru 300 mètres...

Nous avons échangé nos actualités avec une complicité bienveillante, afin de faire redescendre l'intensité de cet instant...  Puis nous avons traversé ce silence, et me suis laissé échouer : pour lui dire que je fais tout pour l'oublier, que je m'y emploie encore et encore...mais que c'est récurent, que j'ai encore rêvé d'elle... que je sais pourquoi on en est là... et que justement, c'était ça le problème...à la façon de celui qui a encore envie d'y croire mais qui est épuisé par tant de complication...

Elle écoute, valide d'un regard, un sourire...J'expose mes mots avec calme, sincèrité, et tout l'amour que je ressens pour cette femme à ce moment présent et qui me fait exploser le coeur à 6 000 tours...

 Elle veut rentrer. Nous verifions l'heure...il lui reste un peu de temps, mais elle se lève, je feinte alors une main tendue... Elle sourit, on s'embrasse tendrement, sobrement... "à la prochaine...!? elle dit. - ...??" Je m'éloigne sans me retourner vibrant de tous mes membres, heureux d'avoir vidé une partie des cris de mon coeur.

Quelle épreuve ! Ces quelques minutes m'auront été intenses. J'arrive à me demander si je ne me fais pas du mal pour rien en provocant ces situations ! C'est la raison qui dit ça ! Intrensigeante et peu téméraire !

Mais le coeur me dit de faire autrement... J'avais besoin de la revoir... Comme si je devais exorciser ou me confirmer quelque chose, avant de commencer une relation avec une autre femme, rencontrée via le virtuel et à qui j'ai dit "pourquoi pas", justement hier soir.

Mais j'ai encore le coeur qui bat pour Val !

Il faut oublier Val ! et être amoureux ailleurs maintenant ! Pour ne plus en souffrir et ne plus avoir ces relans de coeur meurtri par l'injustice de cette rupture, qui m'ont poussé à faire ce que je viens de faire encore aujourd'hui, en retournant la voir, brisant son silence. C'est plus fort que moi, je ne comprends pas j'insiste autant !

Depuis ces quelques semaines où j'ai entrepris la démarche, je multiplie les rencontres, mais rien ne tent à vouloir aller plus loin, à me faire oublier cette femme.

Pourtant il y a de quoi faire, qd on prend le temps ! Je suis surpris du nombre de visites et de mails, du succès de ma bouille pour mon âge dans ces pages... je peine à suivre plusieurs correspondances à la fois... C'est le marché du coeur de notre ère de communication... Une corbelle pleine d'âmes en demande, dans  laquelle sont tirées au sort des rencontres les yeux bandés par le virtuel.... Des quelques mots tapotés, aux étreintes, aux caresses...Il faut rester prudent.

Je suis septique,  insatisfait du résultat malgré la disponibilité, l'investissement et un peu de plaisir partagé. Je suis en  quète d'un charme qui me surprendra, d'esprit...De quelque chose qui m'étonne et qui brille, comme Val !  

Je viens de rencontrer Kate. 

Elle n'a connu, elle aussi, que très peu d'hommes dans sa vie. Son mari pendant 27 ans... puis un homme, ou deux...pas longtemps. Ce n'est pas vraiment le parcours d'une coquine !

Kate a du charme, et elle est assez jolie. Elle semble avoir la lumière à tous les étages... Elle vit modestement avec sa fille de 17 ans. Un job posé comme elle, avec un planning à la con. Elle est simple, calme, aime rire. On peux sentir son honneté intellectuelle dans ses échanges...tout cela semble être sincère... Maintenant je redouble de méfiance...

Nous avons déja partagé de bons moments, un resto, une plage, et puis on s'est embrassé.

Nous nous plaisons...Nous devons nous revoir après cette petite étreinte d'hier soir...Je me sens plutôt bien en sa présence... J'ai l'impression de lacher prise avec mon obsession de Val.  Je me laisse porter...sans trop y penser, pour changer d'avec les précèdentes...

Notre prochaine rencontre sera surement notable puisque nous passerons le determinant cap du sensuel, de l'étreinte amoureuse....

Je pense que c'est un moment important dans la vie de cette femme avec qui je me dois d'être honnete et trancher rapidement si je ne sens pas la flamme, ne pas trop attendre pour ne pas lui faire esperer...si c'est le cas.

Il me faut être attentif et sincère...en mode : à l'essai ! prèt à oublier Val ! Objectif de cette nouvelle rencontre...

 

 

 

25 août 2014

un gout amer...

Je commence à comprendre...  Les choses sont de plus en plus claires désormais.

Après m'être entretenu avec Val, échangé des courriers, des chats, Val a fini par m'avouer qu'elle était revenue avec son ex, mais pas pour longtemps.

Je comprends mieux maintenant, sa volonté de détruire notre relation, de me charger de tous les maux, de me rabacher qu'elle ne m'aime plus.  C'est tellement évident, humain... Pauvre femme pour qui les sentiments se ballancent entre le père de ses enfants, son ex qui la harcelle et moi qui n'était pas vraiment en phase d'équilibre, et rassurant. 

C'est tellement dommage, car je me suis rendu compte que j'aimais vraiment cette personne. Le fait qu'elle lache l'affaire sans essayer de comprendre, sans attendre, en etouffant ses sentiments, relevait de la science fiction. C'est pas normal, je me disais ! Quand tu dis aimer quelqu'un et que ce quelqu'un n'est pas au mieux dans sa vie et qu'il s'accroche pour s'en sortir, tu essaies de faire quelque choses, au moins de le comprendre, l'aimer. Et c'est quand tu as tout essayé en vain que tu prends la decision de rompre. C'était tellement curieux comme réaction. J'en ai beaucoup souffert.

Il est certain qu'avec un ex qui te prend la tête, tu n'es plus objectif... 

Mais le fait de savoir que c'est pour lui qu'elle m'a quitté me rassure, car je me dis que finalement, tous ces reproches qu'elle me faisait, étaient surtout un prétexte à sa dérive. Je me sens moins sale du coup ! Moins sale qu'elle ! Je me dis que j'ai été honnète et sincère, jusqu'au bout, même si cela m'a desservi. C'était bien la peine d'être soupçonneuse envers moi, quand elle même n'était pas honnête avec elle. Et tous ses mensonges... Vraiment, c'est mieux ainsi !

Je prie cependant pour qu'un jour elle s'apperçoive de son erreur...

Cette histoire m'a aidé à mieux me comprendre. J'ai entammé la démarche de ne plus consommer d'alcool, je suis à fond dans mon job, mes enfants, et j'ai bien l'intention de ne pas rester seul. Je m'y emplois activement, et c'est plutôt encourageant. 

Si Val n'a pas compris que m'inscrire sur les sites de rencontre, c'était davantage pour essayer de l'oublier que de la trahir, j'en suis pour ma part très enchanté, car je m'apperçois en retour que je ne vais pas mettre longtemps pour retrouver une femme dont je serais amoureux. C'est juste une question de temps. 

 

 

14 août 2014

Mail à Val : dernière missive pour un droit de réponse

Suite à notre entrevue, je voulais me permettre de répondre à certains propos que tu as tenu et que j'estime erronés.

Tes mots cinglent encore dans ma tête comme des coups de fouets. Et comme je suis toute la journée sur la route, j'y pense et j'y repense.
Même si cela ne mène à rien, je voulais quand même faire la lumière sur certaines de tes déductions et sur les paroles qui en découlent, car j'ai le droit de ne pas être d'accord avec une partie tes conclusions. J'ai acquiescé sans trop vouloir te répondre, car d'une part, ce n'était pas le moment, et que j'étais là pour t'écouter. Mais je ne peux pas te laisser penser certaines choses de moi qui ne sont pas vraies, même si tu en es à ce jour convaincue...
 
Mais tout d'abord, je souhaitais m'excuser des propos que j'ai pu te tenir notamment au sujet de "tu ne te rends pas compte de la chance que tu as, je suis un mec mignon et toi t'es moche... et ton naze..." Pffff ! mon dieu, comment ai je pu te dire ça ! je ne m'en souviens même pas. L'ébriété mêlée au mal être,  fait dire des choses que l'on ne pense ni ne maîtrise pas. Ce n'est pas une excuse ni une justification, c'est une alerte pour moi à propos de l'alcool. Mais j'y reviendrais plus loin. Je me sens tellement sale et je comprend que tu puisses maintenant me classer dans la catégorie des gros cons. Je puis comprendre ton désamour. Il n'en est pas moins qu'hier j'ai entendu des observations que tu avais qd même gardé pour toi sans m'en parler. Alors, je pense que tu aurais dû. Parce qu'il faut savoir dire les choses et discuter pour progresser. Je ne t'en aurais pas voulu tu sais, bien au contraire.
 
Mais puisque tu dis que je parle tout le temps moi, je vais commencer par parler de toi avec plus de lucidité et en toute franchise.
Tu es une personne avec une si belle âme. Tes yeux mystérieux m'ont tout de suite séduit et charmé. Si tu veux savoir, je te trouve très belle, et séduisante. Ton humour, ton esprit, ta force, ta ténacité, ta douceur, ton extrême sensibilité m'ont conquis. J'ai découvert une personne que j'avais envie d'aimer, depuis tout ce temps que j'en rêvais...
La mauvaise plaisanterie d'Andernos était une blague sans arrières pensées, tu peux me croire, car au fond de moi, j'étais très fier d'être à tes cotés même si tu as pensé l'inverse.
 
Le reproche que je peux te faire dans tout cela, c'est d'être trop compliquée, méfiante, de te poser toujours trop de questions (pas forcement les bonnes) et évidement de tirer des conclusions trop hâtives à partir de données qui sont parfois réelles et tellement subjectives face au contexte. J'en ai tellement bavé, tu sais. C'est en cela que je persiste à te dire que certaines de tes déductions à mon sujet sont fausses même si tout te fait penser le contraire. Je te reproche d'avoir eu peur de moi alors que même si tout te donne envie de fuir, en grattant un peu, tu aurais pu te rendre compte qu'il n'y avait aucunes raisons d'avoir peur. Fallait juste être patient, et davantage dire les choses. Que juste ta confiance aurait été une aide précieuse dans ma progression pour sortir plus rapidement de tout ça.
 
Mon boulot : C'est un choix ! J'ai quitté la restauration car j'avais le sentiment de ne plus avoir de vie sociale depuis 3 ans, ok ! C'est un pari, un risque qui m'a fait énormément me remettre en question. Je travaille sans filet, sans l'assurance qu'au bout je vais en sortir vainqueur. ça m'a tellement bouffé depuis un an que lorsque tu m'as rencontré, j'étais épuisé par le doute, l'énergie dépensée, la honte de ne pas pouvoir encore en vivre. Alors évidement, cette vie de merde éclabousse tout le monde, parce que c'est en entier que je souffrais. ça c'est mon gros défaut : être entier ! pour le meilleur et pour le pire...
Mais j'y crois et je ne suis pas le seul. Roger ne m'aurait pas signé un nouveau contrat sinon. Je suis le seul à qui, il ait autorisé ce privilège, avec la réparation de ma voiture en prime dans la négo. J'ai 6 mois pour me prouver que j'ai eu raison de continuer et qu'il a eu raison de me faire confiance... et je sais que je vais y arriver. 
 
Mes enfants : C'est une partie un peu privée là. Je te l'ai dit, il y a un contexte, un contentieux avec leur mère qui me reproche encore à ce jour de l'avoir abandonné il y a 12 ans. C'est un choix que j'ai fait et que je ne regrette pas. Je ne suis parti pour personne et J'ai toujours été présent pour mes enfants. Ils passeront toujours avant qui que ce soit. Leur mère ? On fait avec, je temporise beaucoup, même si parfois elle pousse tout le monde à bout. Je prend ce qui vient avec elle pour le bien de mes gosses. Nous entamons la garde alternée depuis la semaine dernière.
 
Les femmes : Bien sûr que j'aime séduire. mais ce n'est pas pour autant que je suis un dragueur ou un tireur d'élite. Bien au contraire. En matière de sentiments, je suis même extrêmement timide. Je n'ose pas aborder, je suis maladroit comme tu as pu le constater... je l'ai toujours été. Plus jeune, la vie m'a douloureusement appris que tromper sa compagne, c'était se trahir soit même et que ça revient toujours en pleine face, comme le mensonge. Alors qu'on ait pu te dire que je suis un bourreau des cœurs, c'est possible, car je n'ai pas que des amis dans cette vie. Mais en revanche, à ce sujet, je pense t'avoir tout dit sans omission. Ce que je cherche, c'est d'être à nouveau amoureux, même si ça fait toujours mal à un moment donné. Et en occurrence, avec toi, je pensais avoir enfin gagné. Depuis tout ce temps que je te cherchais mon amour, je me sentais enfin amoureux d'une femme dont j'étais fier. Tu n'avais donc aucunes raison d'avoir de craintes au sujet d'une éventuelle tromperie. En plus, je ne sais pas mentir, et quand je le faisais, ça ce voyait tout de suite. Donc j'ai arrêté le mensonge depuis longtemps. Tu peux me croire, même si entre nous c'est fini. Je ne t'aurais jamais trompé. Sache le une bonne fois pour toute ! Ces derniers jours, j'ai essayé de tomber dans les bras d'une femme, ça m'a rendu tellement malade. MDR ! Je voulais tellement te sortir de mon esprit.
 
L'amour propre et la vexation dans la rupture : Tu me dis, très logiquement que c'est notre rupture qui m'a rendu si amoureux de toi. Désolé de contredire ta logique. Je t'avais dit que je n'aimais pas dire je t'aime et me surprenait moi même de te le dire souvent. La vexation et l'amour propre, quand on est victime d'un largage comme celui ci, ça fait plutôt dire des bêtises et agir contre ses intérêts, en tout cas, en ce qui me concerne. Vexé oui ! au point de ne plus t'écouter et te dire, tu as tort, que c'est comme ça qu'il faut penser ! Effectivement, l'amour rend sourd et aveugle ! "déjà du temps de mes amours vagues, j'étais sourd au fracas de leurs écumes, et comme l'amour m'a toujours fait des blagues, je dois être aveugle, je présume."
 
Égocentrisme et narcissisme : Bien sûr ! surtout en ce moment. J'ai tellement besoin d'avoir confiance en moi pour y arriver, que je fini par surjouer mon rôle. C'est très agaçant pour les autres, je le comprend tellement. J'ai vu d'autres faire de même, c'est insupportable ! Sans vouloir me justifier, c'est un peu la situation actuelle qui fait que je joue ce jeu sans en être toujours conscient. Ce boulot qui me fait douter, cette vie de galère depuis mon divorce et cette envie de rebondir, de se relever plus vite qu'en a été la chute. Je n'ai pas toujours été comme ça ! Salarié, cadre, bon élément respecté par ses pairs, quand on est bien confortable dans son job, dans son statut social, on a même tendance à gagner en discrétion et en humilité. On a pas besoin de briller davantage ou de se faire lustrer par les autres, de s'affirmer dans sa position sociale, d'exister. C'est beaucoup plus simple quand on est serein. On est de ce fait, beaucoup plus à l'écoute et moins centré sur soi même, au lieu de tout le temps vouloir se rassurer ou être rassuré. Non ! vraiment, je n'ai pas toujours été comme ça, même si comme beaucoup, j'aime bien que l'on m'aime. Pour la musique, c'est différent ! c'est un rôle, un masque, un habit que l'on revêt. ça n’empêche pas l'humilité ! Comme dit l'artiste, "une guitare à la main, j'ai peur de rien !"
 
Mon rapport avec l'alcool ? ça c'est vraiment devenu un gros problème. Je m'en rends compte tout seul. ça ne fait pas si longtemps que ça que je m'adonne à ce genre de "plaisir" soutenu,  si l'on peut appeler ça un plaisir dans mon cas. Je ne buvais pas tellement avant la crise de mon divorce. Un peu en soirée, quelques cuites très sporadiques entre amis très espacées dans le temps. C'était tout. En fait, je n'aime pas trop le gout de l'alcool. J'aime bien le bon vin, la bonne bière. J'étais plus fumeur de joints avant, pas un buveur. Et puis, il y a eu cette période de divorce, où poussé à bout tous les jours par mon ex, je me suis mis à découvrir l'alcool solitaire... J'avais vraiment envie d'en finir avec la vie parfois. Une fois qu'elle fut partie, ça s'est arrêté ! Ensuite, est venue la période restauration où durant trois ans, entre le stress de la cuisine, les responsabilités du resto, on s’octroie systématiquement un bon petit coup en fin de service, pour détendre tout ça. Et tout le monde va dans le même sens, c'est convivial, c'est l'équipe !  J'ai un peu arrêté la restauration aussi pour ça. Parce que, avec l'âge, boire de l'alcool de façon notable, me donne déjà des soucis de mémoire et fini par me faire penser de travers et dire des choses incompréhensibles, illogiques voire méchantes comme beaucoup d'autres. Et contre toutes attentes, je n'ai jamais été violent dans les actes. Le pire c'est de ne plus se souvenir des conneries que l'on a dit. C'est effrayant ! Je crois que tu as pu en être témoin. Qd j'ai repris cette activité, il y a un an, je me suis promis de me calmer et de ne consommer que très modérément du vin et de la bière en réunion, bannissant les alcools forts. Mais avec les soucis, à nouveau le stress du lendemain, cette instabilité angoissante, je n'ai pas pu m'y tenir. Non pas que je boive tous les jours, mais effectivement, comme tu me l'avais fait remarqué, beaucoup et déjà trop souvent et parfois tout seul, c'est pire. Alors oui ! Aujourd'hui, c'est l'alerte ! Parce que je me fais plus de mal que de bien, je t'ai fait du mal, je divague, dit n'importe quoi et arrive incontournablement à ne plus me souvenir de rien quand je m'y plonge de trop. J'y vois un signe dans cette tragédie, car c'est le principal responsable de nos maux, Val. Pas plus tard que dimanche soir au téléphone. J'avais bu un peu de rhum mojito sans bouffer (2 verres)... résultat : l'amnésie est totale sur le bilan de notre discussion. Il a fallu que tu me foudroies en me rappelant les propos disgracieux que j'avais pu te tenir. J'étais tellement mal, me sentait tellement honteux de mon wend ! C'est un peu tard pour nous maintenant, mais je vais m’employer à faire une méga pause quand même. Je me dois bien ça. C'est une promesse que je me fais, maintenant que ma vie s'améliore et que je viens de me prendre cette charge sentimentale douloureuse. J'en connais les raisons, donc j'en tire les leçons pour la prochaine personne qui voudra bien m'aimer. Je fais ce que je dis !
 
Badoo et meetic : Tu sais quoi ? je n'ai pas relevé quand tu m'en a parlé car nous étions en train de batailler sur la spontanéité de mon inscription et de sa date. Meetic : je ne pensais pas que mon profil allait réapparaître lorsque j'ai voulu me réinscrire. Je croyais l'avoir supprimé alors qu'il était en veille. J'ai réactualisé, et suis tout de suite allé rechercher une personne de 45 à 49 ans, signe poisson avec ton code postal, histoire d'en avoir le cœur net. Il m'a semblé à un moment te trouver, mais j'en étais pas certain. Et je me suis dit tant pis pour elle ! Dans ma démarche, je comptais m’employer à essayer de rencontrer amicalement des personnes voire même de t'oublier dans les bras d'une d'entre elles si c'était possible. En fait grosse déception. J'ai entrevu trois personnes et de toutes ces rencontres, j'ai été tellement déçu. Aucune n'arrive à la cheville de celle que j'aime encore.  Pour Badoo ! pfff ! c'est trop nul cette démarche et cette réflexion à ton attention. Je crois que vexé par ta décision, j'ai voulu te prouver que tu te contredisais et te mettre le nez dedans. Il n'y a pas de quoi être fier de moi, je l'avoue. Je voulais essayer de te convaincre à tout prix = grosse erreur !
 
la violence : Un doute que tu m'as exprimé lors de ma dernière visite : "pas violent ? je ne sais pas !" Je ne suis pas un violent Madame et je ne l'ai jamais été. Plutôt le contraire. Je suis partisan du dialogue, d'une bonne discussion. Je n'aime pas me battre même si je sais me défendre si il le faut. Je me suis battu deux fois dans ma vie, parce que je n'ai pas eu le choix et que je devais me défendre. Je n'ai jamais battu une femme ni un enfant. Quand aux mots, je me suis énormément calmé ces dernières années. Je crois que l'épreuve de mon divorce a été déterminante. J'évite maintenant de me mettre en colère et de gueuler. C'est pas bon pour mon karma. C'est pas bon pour mes reins ! et ça ne sert à rien !
 
Voilà le droit de réponse que je voulais te signifier en dernière intention, histoire d'être en paix et rassuré que tu aies toutes les données. Même si cela est inutile pour nous désormais. Que tu me croies ou pas ! sache que je n'ai jamais joué avec toi. J'ai toujours essayé d'être franc et sincère, même si parfois ça ne paye pas. j'ai des défauts, tu as des défauts et ce que tu as vu de moi et qui t'as engagé dans ta décision, n'a pas toujours été chez moi. J'ai joué de maladresses, de bévues alcooliques, de bizarreries, d’incompréhensions, mais aspirant à une vie plus sereine, j'ai l'intention de faire fuir ces mauvais démons qui ne sont que temporairement les accompagnants de cette situation depuis trop longtemps récurrente pour que ça continue.
J’aurais voulu, non pas que tu m'aides, mais que tu puisses comprendre et avoir confiance en ce que tu as vu de plus profond en moi, et qui ne se voit pas d'emblée, mais que tu as bien ressenti, comme à notre toute première rencontre, sans te faire aveugler par tous ces défauts trop criants pour être permanents.
 
En ce qui nous concerne, je pense viscéralement qu'il n'y a pas eu de hasard. Il y a des chemins qui ne se croisent pas pour rien. La chance que l'on a tenu, c'est celle d'un couple qui est vraiment tombé amoureux. Que cet amour naissant était vrai et sincère. C'est rare, c'est précieux, je te le confirme. Je voudrais désormais que tu essaies de garder à l'esprit que tout le monde peut se tromper dans ses choix, et que ma volonté de te persuader, ne vient, non pas de mon amour propre, mais de cette conviction profonde qu'il y a un truc de fiable et de vraiment possible à construire entre nous. Je souhaiterais que tu me fasses confiance sur ce coup là.
Même si rien ne te tente pour nous laisser encore une chance maintenant, si cela doit se concrétiser plus tard, cela se fera sans problème si la vie nous en laisse l'occasion. On pourra alors se rendre compte tôt ou tard que tout ce qui a été écrit ici, c'est pas du vent ! C'est du vrai, du réalisable et quantifiable. Je prends le pari.
 
Maintenant, je te laisse. 
 
et tu sais quoi !
Mich
 
 
PS/PJ : Il y a quelques années, j'ai écrit et composé une chanson à propos d'un amour que la distance avait rendu impossible. C'est alors qu'il a fallu trancher dans la douleur. Cette chanson n'a pas pris une ride. On dirait même qu'elle fut écrite précocement pour notre circonstance. Je te la dédis. ça s'appelle "Maintenant".

 

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13 août 2014

Épilogue avec Val...

Je ne pensais pas avoir été aussi odieux avec elle ! Elle est assise devant moi tandis je reste dans l'entrée avec l'interdiction de faire un pas de plus vers elle. Elle est tellement belle quand elle est furieuse Val. Elle est vraiment belle Val, quand elle est sûre d'elle comme ça...

Mais vraiment, je sens que là, c'est pour elle le paroxysme de son supportable avec moi. Elle me le confirme. Val est hors d'elle ! 

Je viens de passer chez elle, de la reveiller suite à notre joute de cette nuit par chats interposés. Elle me charge de tous les maux qu'elle a pu observer chez moi, elle se lache ! J'en avais tellement besoin, je suis venu pour ça ! Maso ? pas vraiment ! Il fallait vraiment que je viennes en face à face me convaincre pour ensuite avoir des arguments pour l'oublier une bonne fois pour toute... 

"Tu es un égocentrique, un narcissique, un égoiste ! il n'y en a que pour toi ! tu te glausses d'être aimé mais tu es creux au fond de toi. Tu es tellement bizarre Mich, trop entier, je ne peux pas continuer à t'aimer, j'ai essayé, mais je ne peux pas ! c'est au dessus de mes moyens ! je ne t'aime pas !" ("tu n'as pas vraiment essayé, je pense, tu t'es vite découragée, c'est surement moi qui t'ai découragé d'ailleurs !")

Ses mots sonnent comme le glas. Je suis abassourdi, erreinté par mes deux heures de sommeil. Je suis devant elle, je l'écoute, j'ose à peine la reprendre... Val est tellement en colère. En même temps, je l'ai bien cherché depuis tout ce temps. J'ai tellement été maladroit avec elle ! trop confiant, trop sûr de moi, elle a raison ! ça sonne creux mon truc !

Ce qui me blesse au fond, c'est qu'elle fait un amalgamme de toutes ces petites choses qui au fond, arrivent à un gros tout, pour une femme qui cherche à être rassurée par son homme, c'est trop pour elle en si peu de temps ! Je comprends mieux maintenant pourquoi elle s'est braquée il y a à peine deux mois. Pourquoi elle n'a rien voulu me dire, peut être par peur de me blesser, tout simplement parce qu'elle croyait peut être des choses encore possibles... Je ne sais pas en fait. Elle parle sans retenues...Ces paroles cinglent dans mon coeur, me trucident... Je ne l'ai jamais vu ainsi ! je la découvre... je la trouve tellement jolie avec ses rides de rage ! C'est tellement ça ! 

 En l'écoutant me deverser sa rancoeur, je me revois, dans mon mal être. Cette façon que j'ai, quand je suis mal au possible de transmettre mes ondes maléfiques, entier que je suis pour le meilleur et pour le pire. Mes abus d'alcool du moment, trop fréquents pour elle et qu'elle n'a pas vraiment supporté, et qui m'on fait lui dire des choses impensables.

Qu'est ce que l'on a, à se réfugier dans cette merde artificielle dès lors que l'on a bobo à l'âme, nous les hommes ? Cette façon que j'avais de me lustrer le nombril en me plaignant. Comme je la comprend Val ! Comme je la comprend ma belle. J'ose à peine lui avouer. J'aurais tellement voulu cette douche froide avant notre rupture. J'aurais eu besoin de cet electrochoc.  Pourquoi tu t'es contenue Val ?

D'ailleurs elle n'a pas vraiment compris ma démarche qui consistait à venir devant elle, m'en prendre plein la gueule, comme une thérapie pour essayer de l'oublier. Je lui ai dit, mais elle ne m'a pas cru je crois, tout comme elle ne crois pas en mon honneteté quand je lui dit que je l'aime et que je voulais construire avec elle : "tu es vraiment un mec particulier, spécial, me dit elle !"  Ca c'est pour ne pas me dire qu'elle me pense allumé, taré, malade... et pourtant,je ne pense pas être plus malade qu'un autre ! j'ai mal parce qu'amoureux, c'est tout ! Je lui reponds que tout cela est sincère, que ce que je vis me semble un enfer quand je pense à elle, et que l'amour fait faire des choses qui sont au dessus de la normalité parfois. C'est tellement humain tout cela, question de degré. Je ne suis pas un violent dans les actes ! c'est déja ça ! Mais elle en doute apparemment ! Des mots de trop ou mal dirigés et c'est déja l'alerte !

J'avais pris soin, sachant que j'allais la reveiller à midi, de lui apporter des viennoiseries en bon gentleman. J'ai bien cru me les prendre en travers de la tronche. Je me retiens de faire de l'humour de peur que cela dégénère... Je savais qu'elle ne travaillait pas ce jour là. J'y est pensé toute la nuit. J'assume maintenant ma démarche.

Et comme par hasard nous nous sommes inscrit sur le même site de rencontre... un reproche de plus à ma crédibilité. Je ne nie pas... "j'essaie juste de t'oublier, je dis ! je te rappelle que je suis un homme !"

La discussion n'est cependant pas si stérile que dans un contexte virtuel, mais elle s'achève avec la froideur de l'hemisphère en période pré cambrienne. Je ne sais pas si c'est un poids en moins ou une estocade supplémentaire que je viens de prendre... Je repars à ma tache, affichant un mince sourire pincé aux lèvres. "Bonne route ! me lance t elle ! - bonne chance sur meetic, je lui repond !" Quel con je suis ! et jusqu'au bout, je l'aurais décue.

Hum ! C'est bien mort là ! "tu as eu ce que tu voulais, je me dis ! alors laisse la tranquille maintenant et n'y pense plus maintenant que tu as tout foutu en l'air, maladroit que tu es !"

Tout a commencé par ce courrier, que je me suis mis à lui écrire l'avant veille.

Parce qu'il fallait que ça sorte ! Je venais de passer le wend avec Muriel. Une mignonne petite célib récement installée sur bordeaux. On a papoté sur le FB, depuis qu'elle me fait des clins d'oeil... j'ai saisi l'occasion pour ouvrir les vannes... Quand celle ci s'en est retourné chez elle en fin de week end, je me suis mis à écrire à Val, déterminé à lui dire ce qui animait mes pensées depuis tout ce temps, tellement je me sentais mal d'avoir essayé de noyer mes sentiments avec une autre.

J'ai rédigé mon courrier un Mojito à la main, puis deux, comme si cela allait me donner l'inspiration et du courage. Et puis je lui ai envoyé. 

C'est alors que nous nous sommes mis à discuter sur le réseau social. Dans la foulée, Val m'appelle ! Je n'aurais pas du répondre. L'effet du rhum m'a complètement mis de travers, et sans rien dans le ventre que ce breuvage, l'effet 50° aura été fatal ! Val a tout de suite calculé mon état anormal, à un point que je ne me souviens même plus de notre discussion, tellement j'étais plombé. Elle n'a apparement pas vraiment apprécié mon courrier et mon état d'ébriété par extention. Pour ma part, blessé de cette bévue, je divague ensuite et lui envoie des textos vides de raisons et de sens. Cela est revenu en double strike dans ma face pendant notre entrevue. Un suicide sentimental en quelque sorte qui est venu donner le coup de grace à notre chance de se rapprocher.

Le lendemain de ce courrier, j'en suis même au point. En voulant venger ma déception par un message envoyé à Muriel pour l'inviter à revenir, j'ai envoyé celui ci à Val dans ma fébrilité alcoolique ! Tu es au top Mich ! Un vrai fingersmith !

Décidement, vapeurs d'alcool et amour ne feront jamais bon ménage. Je ne buvais pas tant avant !!! Cette période de difficulté m'a rendu un peu alcoolo et j'aime pas ça ! Les femmes non plus d'ailleurs ! ça aussi a fait l'objet de reproches : "tu me fais tellement penser à mon ex.... ! elle m'a dit " Aie !

Muriel était donc revenue la veille. Je me suis senti tellement écoeuré de moi même que j'en ai été malade toute la nuit à vomir mon mal, ma deception... de faire l'amour à cette femme tout en pensant à Val... mon corps m'a envoyé un message psychosommatique  Je revois Muriel, encore embarrassée, veillant sur moi comme une mère...et moi, pensant : "tu es tellement gentille ma belle, que je ne voudrais tellement pas te faire du mal... En même temps que lui dire ? "J'ai surement bouffé un truc pas clair hier ?" c'est pathétique !

Muriel ne parle pas beaucoup. Une femme fluette, très basique, avec un coeur gros comme ça, qui en a tellement bavé et qui tente de reconstruire sa vie ailleurs, privée de ses enfants. Une belle personne, mais...c'est pas ça que je cherche chez une femme. J'ai besoin d'une femme d'esprit, débordant de son charme, avec qui je dialogue, je me marre...tout comme avec  Val. Mon dieu que je suis con d'avoir tout gâché avec cette femme !

Je ne dois pas encore être prêt à tout ça ! Encore trop sur mes gardes, et quand je ne le suis pas, j'ai trop en confiance. Les deux font peur ! Je fais peur aux femme apparemment ! trop authentique pour qu'elle puissent puiser en moi de la vérité, de la confiance. Et pourtant ! 

On aspire tous à trouver le juste milieu avec la bonne personne. Je ne vais pas en vouloir à Val tout ça parce qu'elle sait ce qu'elle ne veut plus et que je le sais que trop bien. Et en l'occurence, même si toute cette panoplie d'attitudes ne me représente pas, je fais encore pire avec elle...Je m'enfonce davantage tout en le sachant de fait. Je lui ai montré des facettes ne sont pas de moi mais qui lui donne un gout de redhibitoire. C'est ainsi et c'est trop tard, quoique je dise ou quoique je fasse!

Vivement demain que je zappe cette histoire qui me fait trop de mal. J'aurais presque envie de ne plus être amoureux et de n'être qu'un amant, pour ne plus souffrir de la sorte. ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas été amoureux... Que j'en ai oublié les grands principes...

C'est la nouvelle philosophie de mon frère Bill qui compte s'acheter une petite Thai là bas. Parce qu'il en a sa claque des européennes trop compliquées et exigentes qui te font souffrir dès lors qu'elle te sentent amoureux et qu'elle prennent alors les commandes de tes sentiments et decider de l'heure ou du temps qu'il fait dans les rapports de couples.... Bill vient aussi de se faire plaquer après 4 ans de vie à deux. Il en chie lui aussi ! Tout comme moi, c'est un vrai, un authentique, un coeur d'artichaud. On dirait que c'est de famille !

à méditer... C'est vrai que ça m'a aussi traversé l'esprit lors de mes voyages en Asie. C'est peut être lui qui a raison !

N'y pensons plus ! Je suis lessivé ce soir.

Vivement demain ! En attendant, je vais essayer de ne plus penser à quiconque. 

 

 

 

 

28 juillet 2014

Une marque de confiance

Je rejoins Roger sur la terrasse d'un café. Il m'a retenu une chambre juste à coté, dans la zone d'activité où il fait façonner ses produits.

Je suis encore dans le brouillard, conséquence des deux précèdents jours passés avec Eric, à nous enfumer le citron. J'ai parcouru 4 heures de route durant lesquelles j'établis le plan de cet entretien, afficher clairement ma situation, mettre en évidence l'impossibilité de poursuivre notre collaboration dans ces conditions et parer toutes ses objections. Je suis prêt. Lessivé, mais prêt ! Roger me confirme d'emblée ma mine fatiguée. Et après quelques échanges courtois, Roger prend la parole : "Bien, on a réfléchi et j'ai quelque chose à te proposer. On va te donner un fixe et je te rembourserais tes frais à concurence de 300 € lorsque tu devras découcher hors secteur. Patiente un mois le temps que je finisse mes allés et venus, je te laisse ma fourgonnette. Parce que là, ta voiture, j'ai entendu le bruit....heu ! Tu ne toucheras aucunes commissions le temps de cette avance qui tiendra 6 mois. En revanche je suis obligé de te coller des objectifs. Ensuite tu reprends tes com, tu t'occupes de manager les nouveaux commerciaux que l'on va recruter, toujours contre commissions, et après on voit pour du mieux C'est bon ?" Roger est cash ! direct ! L'homme est pressé. Il est en train de déménager dans le sud est. Il embarque tout. Labo, famille... Il préfère sous traitter sa fabrication dans le sud avec l'opportunité de s'instaler conjointement avec son beauf, Soap, qui est dans le savon noir et qui fait un carton. Roger me propose de le rencontrer la semaine prochaine. J'y serais trois jours : validation du contrat, mise en place de la stratègie, formation de la secrétaire...et revoir quelques clients sur place. "De toute façon on se revoit demain pour que je te file du stock !" Un ouragan ce Roger. Je suis resté là, à écouter sans rien lui dire, juste valider ses affirmations. Je n'ai même pas eu la moindre occasion pour lui exposer le plus petit argument. Il a compris la situation, il me l'a dit. Et il ne veut pas me lacher. ça c'est confirmé !

Je regagne mon hotel. J'ai le cerveau en ébulition. J'analyse, me projette selon les données de la proposition de Roger.... "ça va faire juste qd même, je me dis". Je refais les comptes, un re mélange avec les paramètres liés à ma situation familiale, la faisabilité physique tant que financière...je suis trop juste... Il faut que je lui dise....même avec cet effort, c'est pas jouable !

La nuit est longue...

Le lendemain matin, même terrasse, même café : "je suis ok pour le fixe sans com, Roger, mais pour les frais, je ne tiendrais pas deux mois. On risque de se retrouver dans la même situation qu'avant : je ne vais plus pouvoir bosser faute de trésorerie. Je t'en ai parlé à demi mot au téléphone, mais avec ce qui se passe avec mon fils aujourd'hui, je dois l'assumer en priorité. J'ai refait les comptes, toute la nuit, tourné le problème dans tous les sens, je ne vais pas y arriver, c'est mathématique ! Ce que je te propose, c'est une avance de frais permanente qui vient s'ajouter au fixe, déduite sur justificatifs, et la prise en charge de l'hotel si je dois bouger loin. On est tous gagnants.  Pour la voiture, j'accepte ta proposition, à moins que tu veuilles prendre en charge la remise en état de la mienne. On fait un point dans 4 mois... !" Roger est posé, il m'écoute en souriant. Il commence à me dépeindre la fresque familliale, ses racines, son coté juif/manouche qui fait de lui un fou qui n'a rien à perdre. Il aborde maintenant l'histoire incroyable de son produit et sa volonté de remporter ce challenge avec des fous comme lui. Après avoir passé en revue un grand nombre de commerciaux malhonnêtes ou feignants, Roger et Saop sont blasés. Ils cherchent des perles commes il dit.  "Soap me l'avais dit,, cette proposition était trop juste. Ok pour les frais et l'hôtel ! Fais faire un devis pour ta caisse, quitte à le payer en deux fois, Ou alors, tu te trouves une petite voiture à 3000 € en attendant, je te l'achète. Sinon, je te l'ai dit, tu attends un mois et tu prends mon wagon. Mais il est clair que tu ne vas pas continuer à rouler comme ça.. On commence dès le mois prochain. Tu sais Mich, ce que je fais là, tu es le seul qui a droit à ce traitement. Et tu sais pourquoi ? Alors vas y, fonce, tu es l'élite !"

Envisagé sous cet angle, la perspective est bien entendu différente.... J'ai à faire à un mec qui fonctionne à la parole donnée, qui tient ses engagements jusqu'à présent même si il traine parfois pour te payer. Force de proposition pour me maintenir en selle, il a toujours cru en notre collaboration. C'est un bon businessman bien qu'il n'y connaisse kedal au marché de la pharmacie. Je viens de lui refaire sa fiche technique publicitaire, posé une stratègie commerciale spécifique qui fonctionne, ouvre 20 nouveaux clients tous les mois...J'aurais peut être dû demander davantage. Je ressens à nouveau l'inspiration, là. J'attaque les adresses que m'a confié Roger. Je retourne au charbon. Les clients sont accueillants, des rv sont pris... "I'll be back ! Je vais t'exploser ta ville Roger !"

Retour au bercail ! La contrainte sur ces longs trajets quand on est seul, c'est cet espace temps de reflexion obligatoire que l'on doit occuper. Bien sùr, il y a la radio, un CD, mais dans mon cas, j'évite, afin de guetter le moindre bruit suspect que génère ma poubelle roulante. J'ai de nouveau 4 longues heures à traverser en mode réflexion. C'est curieux, bien sûr que ces entretiens avec Roger m'ont bien allègé l'esprit mais je n'en attendais pas moins. Je ne suis pas vraiment surpris de sa proposition et en même temps, je me dis que si ça se passe ainsi, c'est un signe pour continuer à y croire. Cette une usine à gaz dans ma petite tête ! Il suffit que je sois allègé par cette bonne nouvelle pour que Val vienne prendre toute la place aussitôt pour bousculer mes pensées. "ça ne peut pas se terminer ainsi !  on est ensemble que pour le meilleur, il faut prendre du recul..., discuter davantage, m'excuser d'avoir été vindicatif à ses propos..."J'ébauche l'idée d'un mail. Je commence une rédaction mentale pour ma belle, quand la voix de la "raison" m'interpelle : "c'est pas bien Mich ! il faut encore un peu de temps... laisse faire les choses !

- oui ! mais elle me manque, et je voudrais lui dire. Peut être que c'est pareil pour elle !

-c'est possible, mais en attendant, tu es muet, tu auras tout le temps pour ça, mais plus tard, et qui sait ?

-Pffff !"

 

 

 

27 juillet 2014

voir poindre l'éclaircie...

Ces entrevues m'emmerdent furieusement comme elles peuvent être riches d'enseignements ! 

C'est bien gentil tout ça, mais ça ne mène pas à grand chose, si ce n'est que de t'écouter parler de ta vie à des personnes que tu ne connais pas et qui ont, tout comme toi, leur guirlande de gamelles qu'ils trimbalent plus ou moins bruyamment. Difficile exercice que de se confier un minimum sur son passé, présent et futur... La sincèrité est d'ailleurs très lisible chez une femme dans ce contexte de rencontre. Une fois la confiance établie, la personne se dévoile davantage et de façon exponentielle... Faut juste poser les bonnes questions... Excellent exercice de communication interpersonnelle... l'écoute, le son de la voix, le regard, l'attitude...Une mine de signaux, d'informations subliminales, de fluides inexpliqués qui nous renvoient à des critères, des cases, des étiquettes. C'est très amusant toute cette solitude, ce passé qui nous attache notamment par nos enfants,.Cette quête de l'être aimé et la détresse engourdissante qui nous gagne, quand on sait que c'est le moment et que rien ne pointe à l'horizon... De se sentir trop en attente... Se dire que c'est du gachis d'être seul, que ce soit au préjudice du "mal accompagné" et du "ce que l'on ne veut plus" ! Parce que c'est encore plus difficile en veillissant !  Alors la solution est simple : il faut forcer un peu le sort, et s'afficher dans des pages catalogues, comme à la redoute. La publicité mensongère en prime ! Comme je vous comprend... c'est pas gagné !

Après ces trois rencontres et dix jours, c'est une évidence ! Ce n'est pas ainsi que je vais me sortir Val de la tête ! Je me rend compte maintenant Ô combien, j'ai des sentiments pour cette femme.  C'est flagrant ! C'est frustrant !

Le bilan est tout même amusant : La première personne, qui m'avait rancardé pour cette soirée, est une jolie personne. Le hasard a fait que je connaisse déja son associée. Amoureuse elle aussi du brésil, c'est un petit bout de femme de 55 ans qui a bien la pêche. Elle sort entre copines célib, et est à l'affut... Mais nous n'aurons même pas à aborder le sujet, je pense, car c'est sans ambiguité. Si l'on reste en contact, c'est pour sortir entre amis.

La seconde candidate, c'était dans le marché à BX. Comment dire ? ou ne pas redire ? C'est un rare spécimen de femme, totalement autonome, qui ne vit que par son boulot, son jogging, son boulot, son chat, les voyages, son boulot.  Et alors si j'ai bien tout compris, elle a privilègié le boulot, vecu avec deux mecs et puis plus rien et à 44 ans, elle se reveille ! Whouahoo ! Elle respire cette sorte de psychorigidité que l'on sent chez les personnes self made woman...avec une large tendance à la possessivité, le directif, le rationnel.  J'ai en face de moi, un très joli visage sans une once de charme. Elle a pourtant de très jolies fossettes qd elle sourit, même si celles ci semblent hors contexte avec l'expression qu'elle affiche. Ho ! j'ai réussi à la faire rire ! Un coup de fil nous interromp. Je repond..."je dois rentrer ! ho ! il pleut ! Enchanté heu...Machine !" Elle est bien seule cette fille ! Bonne chance !

Ce lundi je profite d'être en ville pour le boulot et proposer à Fredérique (Fred), charmante diplômée de hautes études supérieures, nommée par le ministre, de la rejoindre pour un café. "Ce sera un apéro ! me dit elle, car entre midi et deux, j'ai un pot de départ". La dame est ponctuelle, plein d'humour et d'esprit. Un charmant sourire fait briller cette presque quinca dans son tailleur en lin blanc. "Il manque le chapeau, je me dis !". Fred joue donc un rôle important comme cadre dirigeant dans la fonction publique. Elle avoue avoir privilègié son boulot. Elle est blindée, elle le dit. Amoureuse des belles choses sans trop se la pêter, elle dégage cependant de la simplicité malgré cette façon de parler très 16eme arrondissement. Car Madame est parisiènne. Promue ici depuis 2 ans. Nous parvenons rapidement au stade des deux amis presque colmplices qui partagent une terrasse afterwork. Fred est une personne cultivée, joyeuse, optimiste, cérébrale, drôle...Je suis amusé ! Maintenant, elle m'invite à grignoter autour d'un bon vin. Elle a un joli charme la dame, du savoir vivre, et beaucoup de bon sens ! Je soupçonne dans ses yeux une presque volonté d'en finir avec moi, bien étouffée par la raison et l'éducation. Je ne relève pas : "C'était un très bon moment Fred ! à charge de revanche, la prochaine fois, c'est moi qui t'invite. Et dis toi que c'est un prétexte !" Une très belle personne cette Fred ! Elle mérite un mec bien. Ce ne sera surement pas moi. J'ai bien senti l'ouverture, mais non, je n'ai pas envie de jouer les tireurs d'élite et ce n'est pas non plus une fille pour moi et lycée de versailles !!! ça ne s'explique même pas ! C'est tout vu ! mais on va se revoir Fred ! J'aime beaucoup son coté vrai et sincère... rafraichissant ! Je suis curieux d'en savoir plus, même si au fond, je m'en fout tout ça. 

Cette semaine, les choses vont un peu se précipiter. Nous avons Rv avec l'éducatrice chez la mère de Zumboulou pour statuer sur le suivi de son dossier ainsi que des nouvelles modalités de garde. L'ambience est sobre. Il ne m'empêche pas m'appuyer sur les propos de l'éduc pour expliquer à Josette qu'il va falloir réviser sa communication avec son fils. Il y a des choses que l'on ne dit pas à ses enfants. Nous nous accordons enfin. Ce sera une garde partagée qui commencera à la rentrée mais à l'essai. Madame n'est pas certaine de pouvoir encore vivre avec son fils, même une semaine sur deux. J'insiste sur le fait qu'il faille valider cette decision par le juge. "ça, c'est pas acquis ! je me dis, elle va tout faire pour ralentir la procédure, je le sens !"

Bon ! Il faut que je bouge de là moi ! Il le faut ! L'avantage de ce métier, c'est qu'il est nourri d'improviste et de "je fais ce qu'il me plait". Je ne suis pas obligataire de mes Rv professionnels en ce moment, j'en ai pas ! La seule chose qui m'obsède, c'est ce Rv avec Roger. Je l'appelle : message. Allez ! du mouvement ! Je file à la campagne chez Lisa et Eric quelques jours pour changer d'air et revoir quelques clients du département. Sur la route, Roger m'appelle enfin ! C'est un malin ce Roger, il me calcule bien. il a bien senti que là, dans ma voix, qu'il y avait un enjeu capital. Il me rassure, me congratule, m'exagère... "Viens me voir au siège, je te réserve une chambre et on va se poser, discuter, après tu tournes un peu dans la ville, j'ai quelques adresses pour toi. Tu me dis quand tu arrives ?" Je vais enfin discuter de la suite des évènements avec lui... ça passe ou ça casse ! 

L'ambience est douce chez mes amis. Le soleil, la piscine, le vin... J'ai juste le moral professionnel à zéro. Même si ce Rv avec Roger est effectif, je n'ai pas repris la gouache commerciale pour autant. C'est terrible, J'ai pas envie. Et quand j'y vais, je me traine, je les saoule, je ne suis pas bon... Tandis que là, jouer à la baballe dans le grand bain, profiter du calme de la nature, et partager des rires...est un bien meilleur traitement pour ce dont je souffre. "Je t'ai ramené une tite boulette Eric, on va gouter ça !". La flemme s'étire jusqu'au lendemain soir sans scupules. Il fait beau, nous sommes bien, le temps s'écoule et je laisse mon esprit s'embrumer dans les volutes cannabiques. Demain, je prend la route durant 4 longues heures, pour voir : Roger ! Mais ce soir, je profite encore un peu de ce smog ! Demain ce sera incontournablement plus clair ! mais ça, c'est demain.

25 juillet 2014

Les grandes étapes de la digestion

Quelques jours ont passé, le temps d'assimiler, de digèrer, d'agir selon. les priorités.. Pas de temps, ou plutôt pas de moments  pour écrire.

Il y avait beaucoup trop d'infos à traitter en même temps ces derniers jours. C'est l'effet de tempète, on avance.

J'ai gardé Zumboulou quelques jours puis je l'ai déposé chez Bill, dans l'ile, la semaine passée. 

Bill m'avait rappelé pour me le proposer. C'était l'occasion inespèrée, pour que mon fils change d'air justement à ce moment là, et qui plus est, avec mon frère, le plus rigide d'entre nous. Ils ne se connaissent pas. Ils se découvrent. Ils partagent la même passion, la mer. et ça ne peut lui faire que du bien. C'est du moins c'est ce qu'il semble... "tu rentres qd tu veux mon fils"! De très bonnes vacances pour Zumboulou !

ça c'est fait !

Je me retrouve donc seul. C'est dur, mais il va pourtant bien falloir se bouger pour éviter une explosion de cerveau.

Et sans trop de nouvelles de Roger, je me sens bien mou là. On doit absuloment se rencontrer pour parler de l'avenir de notre collaboration..

J'en suis à mon 17 eme CV envoyé, là.

Je vais devoir attendre quelques jours pour enfin rencontrer Roger. En attendant, il faut faire avec. Cette situation de brouillard permanent entre nous, m'empêche de me projeter. Je suis las, de ne pas être payé en temps et en heure, las de m'appercevoir que tous mes efforts produits en un an sont vains et qu'il faut encore compter une année pour que j'atteigne mes objectifs et que j'accède à une vie plus dessente.

Et puis il y a cette voiture, mon instrument de travail, qui me lache de jours en jours...Je n'ai plus de direction sur ce chariot. Et dès que j'amorce un virage, j'alerte le quartier. C'est pathétique.

Je tourne en rond. Il faudrait que je sorte. Surtout ne pas rester ici à cogiter. 

J'essaie de ne pas penser à Val. C'est terrible parce que je lutte contre mes intuitions. J'ai ravalé ma colère que j'avais monté contre elle, vexé comme je l'étais...Elle me manque en fait ! Je ne pensais pas que cette histoire allait autant m'imprègner. Mais Val n'est pas une priorité pour le moment. Et si l'on doit réviser nos positions, cela se fera plus tard. C'est la lutte pour ne pas penser à elle.

Ce soir, j'ai grave envie de me la "mettre". Nous sommes jeudi soir... et je ne veux plus bouger. Je veux rester ici et boire et deviser. C'était une journée de merde et je ne veux même plus entendre parler de ce job qui me coule. Je guette le retour de mon voisin à qui j'avais proposé un apéro il y a quelques jours. Je l'entend qui arrive. Ha ! il a ses mômes pour le wend ! La chevauchée fantastique ! 3 gremlins de 3 à 7 ans. Un régal pour le repos de l'esprit.

Je vais donc m'ensisager tout seul. Je sais, ce n'est pas bien, mais j'ai déja commencé de toute façon. Je bois tranquilement mais je bois surement. J'affectionne la bière spéciale et le bordeaux rouge de qualité. Les alcools forts ne me conviennent pas vraiment. L'alcool tout court ne me convient pas vraiment. Mais peut être que là précisement, j'avais envie de voir les choses différement, plus légèrement...Ce sera demain, le plus terrible, je le sais. J'angoisse prodigieusement les lendemains de cuite. Mais ce soir, c'est la curée.  Je bloque sur l'ordi, bien décidé à rencontrer quelques personnes en réactivant un vieux profil d'un site de rencontre. Je chat, plaisante, prends des RV...Facile ! Et c'est l'euphorie dans le stade !!!! whouayyyy !!!!!

Pfff ! dur réveil ! Très peu dormi en fait... C'était un grand n'importe quoi hier soir. Mais en y regardant de plus près, va falloir assumer maintenant ! Ho ! Tu as Rv ce soir, c'est bien ! et encore un dimanche et lundi ? bravo ! tu t'es vu qd t'as bu ? non ? tu devrais !

C'est une petite nana de la ville d'à coté qui m'a proposé, fort amicalement, cette soirée à deux pas de chez moi dans un grand resto de plage avec vue imprenable (je ne connaissais même pas).  "j'y vais avec mes copines ! rejoins nous ! Ce soir c'est DJ Arnaud ! " C'est alors que je me suis retrouvé pour la soirée, phagocyté pas ces trois femmes... Nous nous découvrons, au milieu de toutes ces personnes que finalement je connais très bien et que je n'ai pas revu depuis des lustres pour certaines. Drôle d'ambience ! Nous rentrerons tôt !

Charmantes ces dames ! "Encore merci de votre accueil, faites moi signe pour une prochaine !". C'est vrai que c'était sympa cette soirée et qu'elle étaient très gentilles ces dames ! Et puis ça m'a fait du bien de revoir plein de monde, même si je sens bien que mon sourire sonne faux.

Non, vraiment ! je ne suis pas prèt à revenir avec une femme là, maintenant. Val est encore trop présente dans mon coeur, et puis ça se sent qd j'en parle...

"Ce n'est pas fini, ton histoire !

-moi je pense que si, j'ai été très dur avec elle ensuite !

-ben moi je te dis que non et tu verras

-qu'est ce qui te fait dire ça  ?

-Je ne sais pas, mais c'est pas fini !"

Juste le fait de voir un peu comment se portent les autres, vraiment, on se sent moins seul, ça rassure. Ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi,les femmes le savent mieux que nous. C'est juste heureux de pouvoir partager avec ceux qui vivent ou ont vécu la même chose. Entre gens atteints de la même maladie, on a le sentiment de mieux se comprendre.

Dimanche, j'ai donc proposé à une autre fille de boire un café/crevette dans un marché à BX. C'est elle qui m'a sollicité pour très vite se rencontrer. Elle fait célibataire endurcie, une femme pressée. Elle semble très mignonne, mais je suis curieux de voir si cette personne colle avec celle que je m'attends à rencontrer. C'est pas du tout mon genre de meuf ! ça va être drôle !

Lundi, c'est une notable bordelaise qui voulait partager un café : Alors là ! Ma curiosité atteint presque que son paroxysme. J'y vais sans aprioris. Je m'attends à quelqu'un de très interressant et très sincère, d'après ce qu'elle a pu écrire... La démarche reste amicale et puis c'est pas mon genre non plus. Je suis cependant certain de passer un moment agréable.

J'assume mes conneries, et qu'est ce que c'est bon !

 

 

 

 

 

 

 

11 juillet 2014

La loi de Murphy part 3

Montfion est un joli petit village célèbre pour son air vendu en boite sur internet.

Il fait chaud ce matin, le soleil donne à l'image une luminosité impeccable. Les couleurs, la pierre, le panorama, il y a pire comme endroit ! Le marché est dense ce qui enerve prodigieusement Zumboulou. Il a mal dormi et est mal reveillé. Je lui demande d'apprécier le moment présent.

"Ho David Luiz ! lui lance un camelot ! Je me retourne, le sourire complice : -c'est bien lui, en plus petit, je répond !"

Je suis fier de cette tête de lard qui ne veut pas se dérider ce matin. Il est beau mon brésilien.

Pour ma part, j'ai promis à mes hôtes de faire le marché et leur préparer un bon petit repas pour ce soir.  J'introduit ma CB dans le distributeur automatique de billets.

"opération impossible !!!! " me repond la machine en recrachant ma carte.

J'insiste ! Ce n'est pas normal ! Roger m'a pourtant dit qu'il me ferait mon virement en début de semaine, Et compte tenu des bons resultats du mois, le versement a été consequent ! Je ne comprend plus rien là !

Je suis furieux. Je m'excuse auprès d'Eric. "Je suppose qu'il a encore oublié de me virer mon fric, je dis. Après les chèques, c'est les virements ! Toujours en demande pour te faire payer, c'est pénible, je l'appelle demain à la première heure !" Eric me rassure en s'éloignant... Nous avons perdu Liza dans la foule...J'ai plombé l'ambience là !

C'est l'angoisse qu'il manquait à mon panel pour être totalement équipé. Et vraiment, ça, c'est la dernière chose qu'il me fallait pour avoir un carton plein en une semaine. Je m'isole un moment dans ma chambre : " Je n'en peux plus là ! Tous ont décidé de me faire chier : Maman, Josette, Val, Art's, Roger... Vous vous êtes tous téléphonés avant, pour me faire la surprise synchro, c'est ça ?

De toute façon, il va me falloir prendre une decision rapidement. Je ne peux plus continuer ce job si je dois gèrer Zumboulou à temps plein.

J'avais même anticipé le soir de mon anniversaire en envoyant quelques CV en réponse à des annonces du leem (industrie pharmaceutique), dans un reflexe de survie.

Auto entrepreneur, je travaille sans filet depuis un an, et ce mois de juin est le mois le plus convenable qu'il eut ete depuis le début. C'est encourageant mais je ne peux plus faire face maintenant. Trop de frais, trop de temps, pour un travail de fond qui commence à peine à payer. Nous devons nous rencontrer avec Roger... Roger est mon mandant. Je loue ma force de vente exclusivement à Roger. Je suis un vrai cinglé ! Mais ça doit payer et bien payer, et j'y crois. C'est pour cela que j'ai plongé dans ce merdier. C'est un pari avec moi-même, avec Roger. J'ai vraiment hâte de faire le point avec lui, Roger. Il mise tellement sur moi que je crois qu'il va devoir réflechir si il veut me garder. Va falloir la jouer fine avec lui. Je ne compte plus les fois où il me dis : "cette semaine, je file te voir, promis !". C'est Roger ! Mais malgré tout j'ai confiance, même s'il ne paye pas en temps et en heure, et que je dois attendre des plombes pour avoir du matos pour bosser, il semble honnete. Et ses produits sont une perle rare.

Et sans ce job chez Art's, qui m'aurait permis de tenir la barre durant ces deux mois creux... je me demande comment je vais pouvoir survivre jusqu'en septembre avec un ogre à la maison. 

Je ne dors plus, à peine une heure cette nuit.

Nous sommes maintenant lundi et je dois profiter d'avoir fait le déplacement ici pour revoir certains clients dans les environs...Il faut que je bouge, que je travaille....Je n'ai pas le jus, mais vraiment pas !  Je me fais violence. Roger ne reponds toujours pas. J'enrage ! 

Pour agrémenter le bon vent de cette journée qui commence, ils sont presque tous fermés le lundi et il pleut à torrent. 

SMS de Roger : "ça y est, je t'ai fait le virement !".

Nous sommes le 7. Le mois dernier, payé en deux fois et le mois d'avant et d'avant... J'attends encore mes frais de Toulouse ! Là ! vraiment, ça me saoule !

Nous quittons Lisa et Eric au matin avec un poulet maison sous le bras et quelques bons moments à se souvenir, comme d'habitude. Je me sens tellement bien auprès d'eux.

"Reviens qd tu veux, on est là !

-Merci, merci, merci encore mes amis... 

J'angoisse de rentrer. Retrouver l'appart, et plein de choses à penser...

Sur la route, je propose à Zumboublou de nous arreter chez deux amies homo. Isis et sa cops. Leur nid est situé au milieu de la forêt, un chalet avec plein d'animaux autour... Zumboulou sera dans son élément et moi, j'en envie de discuter avec Isis. Et puis Isis a toujours un petit truc à fumer qui détend bien. ça aussi, j'ai envie, une grosse envie...

Isis nous attend sur sa terrasse. C'est un petit bout de femme, à peine plus jeune que moi. Une femme dynamique, energique, speed, authentique elle aussi, vraie, cash. Parfois même, je la soupçonne de se transformer en ouragan.

"Je pensais que tu ne reviendrais pas de si tôt après la petite leçon de morale de la dernière fois !  Tu fais toujours le même boulot ? Elle me toise, toi ! tu n'as plus de nana comme t'es fait, je me trompe ?

Nous nous posons et tandis que j'invite mon ado à visiter le jardin, je raconte à mes deux chères amies la petite semaine que je viens de traverser. Ce joint est en train de me percuter de plein fouet. Je passe en mode vision à 360°. J'expose mes propos presqu'à voix basse, ironisant de tout, ne jugeant de rien... Les filles sont figées, abassourdies.

Isis est directe, cash, elle est passionnée dans ses propos. Très honnete, exigente avec elle même, elle me bouscule souvent...On se chambre, on se tape de bonnes barres de rire, c'est Isis. Je sais pourquoi j'ai décidé de passer ici, moi.

La dernière fois déja, elle m'avait incendié parce que je m'obstine à travailler sur une affaire qui n'est pas rentable immédiatement...

"tu ne peux pas te le permettre mon grand. Tu ne te rends pas compte ! tu files droit dans le mur si tu ne te fais pas salarier. Si il t'arrive une merde, quoique ce soit, c'est mort ! Même, en supposant que ça marche un jour à fond, en attendant, tu ne vis pas et tu as des enfants mon pote !"

Elle a tellement raison Isis. Elle ne mâche pas ses mots. Elle assume. Elle se permet de sacquer ses proches, parce qu'elle aime pleinement quand elle aime, Isis

"Déja, tu as un toit !

Tu arrrêtes les gonzesses, le temps que ta situation s'améliore . Et puis sérieux, tu vois bien que, même si ta meuf, elle était amoureuse, c'etait pas une fille interressée, elle n'etait pas pour autant rassurée pas ta situation, tu me suis ? Alors les meufs, pour toi, c'est pas le moment !

Et puis tu as tes fils, et zumboulou, tu ne peux pas passer à coté, surtout avec ce qui arrive. Il a trop besoin de son père. Il est impressionnant ce garçon, je suis bleufée. Mais là il est super mal,là ! Il faut vraiment que tu sois présent Mich ! Et si les choses se présentent ainsi c'est que tu dois en prendre ta part...

Tu changes de job, c'est OBLIGATOIRE Mich ! On en a déja parlé, je n'y reviens pas, tu n'as plus le choix maintenant !

Va falloir prendre un job avec un salaire, qui te rende suffisement disponible pour ton garçon,

et ensuite, seulement ensuite, tu pourras pétendre à trouver bonheur féminin...

Si tu veux que je prennes Zumboulou quelques jours ici... !?"

Pas un mot sur la route... Les mots d'Isis raisonnent comme des coups portés à l'enclume.

Zumboulou, c'est la priorité ! Il faut qu'il discute avec sa mère, qu'il se pose un peu avec elle. Elle n'est pas si conne Josette. Elle peut faire un effort au moins quelques jours, histoire de calmer le jeu avec son fils. Je lui propose de l'appeler, on a des affaires à récuperer.

Nous sommes enfin rentrés. Zumboulou appelle sa maman. Les règles sont simples : on est poli et on ne s'énerve pas. On prend Rv chez elle... Il faut que ça se passe bien !

Il est tendu, mais fait le calme. Il est ironique.... Je sens une once d'agacement au bout du fil, mais elle garde son calme, je devine le ton qu'elle prend pour s'excuser.... mais la discussion part vite en vrille. Il lui a raccroché au nez.

"c'est un bon début, je me dis !, ce sera mieux demain."

 

 

 

 

 

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Des nouvelles de gentils authentiques
  • Je devais le faire depuis tellement de temps. Parce que j'aime ça... Parce que l'on m'a longtemps encouragé à le faire. Ecrire ! Je dois écrire ? Je vais écrire... Thérapeutique ? peut être ! je dirais intuitif. On en reparle tout de suite !
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